La nouvelle vague au cinéma avec Truffaut

Menu du jour: Cinéma à la Truffaut! 100% français. 

En effet, on laisse tranquilles les films américains; il est temps maintenant de vous présenter François Truffaut et parler d'un de ses films les plus célébres: Les quatre cent coups 

Tout d'abord, je considère important parler du contexte du film: Truffaut appartient à un mouvement du cinéma français de la fin des annés 50. Ce mouvement s'appelle la Nouvelle Vague et il rassemble des réalisateurs qui ont tourné leur premiers films à la fin de cette période. A part Truffaut, on trouve Jean-Luc Godard, Claude Chabrol, Éric Rohmer et Jacques Rivette.

Le nom de « Nouvelle Vague » vient du titre que donna la journaliste Françoise Giroud à une série d'articles publiée dans « L'Express », un magazine hebdomadaire, sur la jeunesse en France dans les années cinquante.

À cette époque le cinéma français était dépourvu de créativité et d'originalité. C'est alors, que les jeunes cinéastes de la Nouvelle Vague ont commencé à diffuser une autre façon de faire du cinéma.

En 1958 ou 1959, François Truffaut, Jean-Luc Godard, Jacques Rivette, etc réalisent leurs premiers longs métrages.  On voit alors apparaître avec ces films une nouvelle façon de produire et tourner des films qui s'oppose aux traditions. Tout ce qui concerne le cinéma est remis en question: le jeu des acteurs, le montage, la manière de filmer la ville ou les sentiments, les personnages: des héros jeunes et contemporains, etc.

Histoire de Les 400 cents coups

Antoine Doinel est un adolescent de 13 ans. Il vit à Paris avec sa mère, Gilberte Doinel, peu affectueuse, et son beau-père, Julien Doinel, indifférent.
À cause de cela, il a un comportement complètement incorrect en classe et il est souvent puni. 
Un jour, un de ses camaredes dénonce Antoine d'avoir séché les cours. Antoine justifie alors son absence par la mort de sa mère mais le mensonge est vite découvert et Antoine, ne voulant pas rentrer chez lui, déambule dans Paris. 
Après son retour il trouve refuge chez son ami René avec lequel il commet quelques délits pour obtenir de l'argent. Son beau-père décide alors de livrer Antoine à la police et celui-ci est emmencé au centre d'observation pour délinquants et lors d'une visite de sa mère, il apprend qu'il ne pourra jamais retourner à la maison. 

Le titre du film vient d'une expression populaire, « faire les 400 coups », qui signifie faire toutes les bêtises possibles.

LES LIEUX DE TOURNAGE:  

• La scène du baiser entre la mère et son amant est tournée Place de Clichy. Elle se trouve au nord-ouest de la ville de Paris et elle occupe l'emplacement de la barrière de Clichy, une ancienne porte d'entrée de Paris qui servi pour empêcher l'avancée des armées russes sur Paris en mars 1814. Très fréquentée de jour et de nuit, on y trouve pleins de commerces de tout genre et un cinéma, le Pathé-Wepler. Au centre de la place se dresse le Monument du maréchal Moncey, major général de la garde parisienne qui défend couragement la barrière de Clichy contre les Russes en 1814.

         Accès:  Place Clichy (ligne 2 et 13) 

• La scène où Antoine se nettoie le visage dans une fontaine a été tournée à l'Église de la Trinité, place d'Estienne d'Orves, dans le 9e arrondissement de Paris. Construite sous le Second Empire par l'architecte Théodore Ballu sous le Second Empire et de style néo-Renaissance mi-italien mi-français, le but de la décoration était d'impressionner les foules et de marquer la présence du catholicisme dans le 9e quartier de Paris.

         Accès:  Trinité d'Estienne d'Orves (ligne 12) 

• Le Sacré Coeur 

La scène où Antoine et son meilleur ami, René descendent en courant dans les escaliers est filmé à la basilique du Sacré Coeur, un édifice religieux parisien majeur devant lequel on restera bouche bée si on le visite pour la première fois. Situé au sommet de la Butte Montmartre (18e arrondissement) considerée toujours lieu de culte, il faudra faire face a 237 marches étroites pour admirer le dôme et une très belle vue sur Paris également. 

Après avoir attribué la défaite de la France dans la guerre franco-prussienne de 1870 à une punition divine, la construction du Sacré Coeur commença en 1875, ayant pour but de faire hommage au Coeur de Jésus. Les travaux s'achèvent en 1923. 

Quant au style du monument, le Sacré Coeur est de style romano-byzantin qui s’inspire de la basilique San Marco de Venise. La blancheur de la façade est due au calcaire de Château-Landon, matériel qui récouvre la basilique et blanchit avec l’âge et le contact avec les eaux de pluie.

Accès:  Abbesses (ligne 12), Anvers (ligne 2)

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[les-tribulations]

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